I | 2 4 | Une dentelle s'abolit Dans le doute du Jeu suprême À n'entr'ouvrir comme un blasphème Qu'absence éternelle de lit. | |
II | 6 8 |
Cet unanime blanc conflit D'une guirlande avec la même, Enfui contre la vitre blême Flotte plus qu'il n'ensevelit. | |
III | 10 |
Mais, chez qui du rêve se dore Tristement dort une mandore Au creux néant musicien | |
IV | 12 14 |
Telle que vers quelque fenêtre Selon nul ventre que le sien, Filial on aurait pu naître. | |
(Vers et prose : morceaux choisis. - Paris : Perrin, 1893;
Gallica)
Stéphane Mallarmé - mallarme.de