I | 2 4 | À la fenêtre recélant Le santal vieux qui se dédore De sa viole étincelant Jadis avec flûte ou mandore, | |
II | 6 8 |
Est la Sainte pâle, étalant Le livre vieux qui se déplie Du Magnificat ruisselant Jadis selon vêpre et complie : | |
III | 10 12 |
À ce vitrage d'ostensoir Que frôle une harpe par l'Ange Formée avec son vol du soir Pour la délicate phalange | |
IV | 14 16 |
Du doigt que, sans le vieux santal Ni le vieux livre, elle balance Sur le plumage instrumental, Musicienne du silence. | |
(Les poésies de Stéphane Mallarmé : photolithographiées du manuscrit définitif.... - Paris : 1887;
Gallica)
Stéphane Mallarmé - mallarme.de
I | 2 4 | À la fenêtre recelant Le santal vieux qui se dédore De la Viole étincelant Jadis parmi flûte et mandore, | |
II | 6 8 |
Est une Sainte, recelant Le livre vieux qui se déplie Du Magnificat ruisselant Jadis à vêprée et complie, | |
III | 10 12 |
Sainte à vitrage d'ostensoir Pour clore la harpe par l'ange Offerte avec son vol du soir À la délicate phalange | |
IV | 14 16 |
Du doigt que, sans le vieux santal Ni le vieux livre, elle balance Sur le plumage instrumental, Musicienne du silence ! | |
(Manuscrit, version originale de 1865. - Œuvres complètes, I
(Bertrand Marchal ed.). - Paris : Gallimard, 1998 (Pléiade); p. 127)
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